Il a été directeur d’école à Banfora puis de l’école d’administration de Ouagadougou. Il fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels en AOF, trait d’union de 1953 à 1957. Il dirigea aussi Visages d’Afrique, organe du Cercle d’activités littéraires et artistiques de Haute–Volta. En 1957, il effectua un stage à l’école nationale de la France d’Outre–mer. Après l’indépendance de la Haute–Volta, il a été secrétaire d’état aux affaires étrangères et conseiller technique au cabinet du premier président de la république Maurice Yameogo (1960/1961) puis ministre des affaires étrangères entre 1961 et 1966. Il est considéré comme l’un des pionniers du théâtre burkinabè.

En effet, en 1953 Lompolo Koné publie dans numéro3 de Trait d’Union un texte intitulé Soma Oulé ou l’évolution des randonnées qu’entretiennent le Kénédougou vers Banfora.Il s’agit d’un récit historique traitant des expéditions guerrières et esclavagistes de Tiéba Traoré , roi du Kénédougou sur les Sénoufo, Turka, Gouin et Karaboro à la fin du XIXème.Le texte raconte en particulier deux attaques guerrières de Sikasso contre le village de Tengrela ainsi que la résistance de Teli Soma Oulé brillant chef de guerre des Karaboros de Tengrela et grand père de Lompolo Koné et Begnon Koné.Teli Soma Oulé devint le premier chef de canton de Tengrela nommé par l’autorité coloniale.

En 1955, on apprend qu’une compétition théâtrale va opposer les centres culturels de l’A.O.F.Celui de Banfora décide de présenter une adaptation théâtrale de Soma Oulé de Lompolo Koné. Celle-ci écrite en dix jours par un collectif de médecins, d’instituteurs et d’employés de Banfora qui de surcroit deviennent acteurs de leur création.