Accueil > Gastronomie > Le soumbala
Le soumbala
Le soumbala est une épice utilisée en Afrique de l’Ouest, fabriqué traditionnellement avec les graines de l’arbre néré.
Le Soumbala est une épice traditionnelle que les femmes Burkinabè, jusqu’à nos jours, perpétue sa tradition dans les arts culinaire, connaissant bien sûr ces vertus. Il renferme le goût de plusieurs condiments à la fois à en croire les plus avertie de la saveur.
Sous l’ombre du grand karité, derrière les cases ronde, les femmes vaguent à leur occupation quotidienne, décortiquant à cet effet la noix du Néré. La fabrication du Soumbala demande beaucoup d’effort et surtout de la patience car son processus de transformation prend énormément de leur temps. Environs 3 à 4 jours de traitement afin d’obtenir un produit fin prêt à la consommation.
Préparation
Au coeur de la pulpe jaune du néré se trouvent de petites graines marron semblables à des haricots, qui entrent dans la composition du soumbala, un condiment très répandu en Afrique de l’Ouest. Le soumbala assaisonne le riz, le tô et les légumes feuilles, il peut aussi être dissous dans de l’eau pour préparer un bouillon servi à l’occasion des banquets important et des occasions festives. Il s’agit en fait d’une version traditionnelle artisanale (et beaucoup plus saine) du bouillon cube industriel moderne.
La préparation est presque exclusivement l’apanage des femmes, alors que les hommes sont chargés de récolter les baies. Les graines sont mises à bouillir pendant un jour et demi, l’eau est ensuite éliminée pour faire place à du sable. Les graines sont alors pilées pour séparer l’intérieur de l’écorce très dure. Elles sont ensuite lavées plusieurs fois pour éliminer tout le sable et moulues jusqu’à former une pâte, modelée en petites formes allongées qui sont enfin mises à sécher au soleil. Les femmes vendent le soumbala en morceaux (reconnaissable à sa couleur marron foncé, presque noire) sur le marché. Pour le déguster, il faut le faire griller à la poêle et le piler dans un mortier avec des épices et du sel.
Au Burkina-Faso on aime tous le fameux riz au Soumbala ou le « Moui-kolgo » en langue moagha. Peu sont les restaurants de la ville d’ailleurs qui n’ont pas le riz gras au Soumbala dans leur menu.